Pointes de tréfilerie
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Clou et goupille, valeurs sûres et de l’assemblage et de la fixation
Même s’il existe des meubles et des charpentes construits uniquement grâce à l’assemblage de tenons et les mortaises et, parfois, de chevilles en bois, la majorité d’entre eux le sont grâce aux clous. Le recours à ces pointes en acier simplifie en effet le montage et garantit une excellente solidité. Les vertus du clou sont telles qu’il est également employé pour d’autres matériaux, comme le béton. Autre petite pièce métallique très prisée, la goupille permet quant à elle de réaliser d’autres types d’assemblage.
Le clou, simple et indispensable
Quoi de plus simple qu’un clou? Une pointe en acier, une longueur plus ou moins importante, une tête plus ou moins plate et c’est tout. Associé à un marteau, le clou est l’arme absolue pour assembler solidement des planches ou n’importe quelle pièce en bois. Armé de ces compagnons inséparables, on peut construire des tables, des chaises, des charpentes et Dieu sait quoi encore. Un des points forts du clou est sa facilité d’utilisation. Sa pointe effilée pénètre facilement – avec l’aide du marteau cependant et à condition de l’enfoncer bien droit – et, une fois assemblés, les éléments cloués, qu’il s’agisse de pièce en bois ou en plastique, voire de feuilles de métal, sont maintenus très solidement en place.
Pour autant, ce type de fixation n’est pas toujours suffisant, notamment lorsqu’il s’agit de fixer des éléments très lourds ou devant supporter de fortes forces. Les pointes peuvent alors se tordre sous la pression, voire se briser, ce qui provoque la rupture de l’assemblage initial. De même, les clous, dont la tige est lisse, résistent mal à l’arrachement. Il est préférable, dans de nombreux cas, de recourir à des vis. En outre, pour résister à la corrosion, il est conseillé d’utiliser des clous en acier galvanisé.
Un cas particulier: le clou à béton
Alors que les clous traditionnels sont plutôt réservés à des matériaux «tendres» et qu’ils présentent certains points faibles en raison de la solidité non optimale de leur métal, il en existe une sorte particulière, extrêmement solide: le clou à béton. Principale différence entre ce modèle et les clous conventionnels: son matériau. Le clou à béton est, en effet, fabriqué dans de l’acier trempé, incomparablement plus dur et résistant que celui des autres clous. Cette qualité est nécessaire pour que le clou puisse venir à bout de la résistance du béton et s’y ficher solidement, durablement. Ce clou, qui est utilisé pour les travaux de construction et pour la fixation d’éléments structurels, présente une très bonne adhérence aux matériaux durs et offre une bien meilleure résistance à l’arrachage.
S’il a de nombreux avantages, le clou béton présente aussi quelques inconvénients. Le premier ne vient pas du clou en lui-même, mais du béton. La force et les chocs qu’il faut porter pour enfoncer le clou dans le béton peuvent, parfois, provoquer des fissures dans le clou. Ce qui, à plus ou moins long terme, peut provoquer sa rupture.
La goupille, idéale pour assembler des éléments
Autre élément de fixation, la goupille n’est pas utilisée dans les mêmes conditions. En effet, contrairement à un clou à béton, une goupille n’est pas conçue ni fabriquée pour les fixations structurelles ni pour les charges lourdes – bien qu’elles puissent, elles aussi, être en acier trempé. Elles sont plus spécifiquement destinées aux assemblages mécaniques, voire à celui de pièces rotatives. Il n’est pas question, avec une goupille, d’immobiliser les pièces assemblées, mais de les solidariser, de façon temporaire ou définitive. Elles sont, en outre, faciles à installer et tout aussi simples à retirer. Comme les clous, traditionnels ou à béton, les goupilles ont aussi leurs limites. Elles peuvent ainsi se desserrer en cas de vibrations importantes et intensives, en plus de ne pas être adaptées aux charges lourdes.